Pourquoi est-ce important ?
Tu rêves de publier un livre sur Amazon KDP, mais quelque chose te bloque.
Une hésitation, un doute, une peur qui t’empêche de passer à l’action.
Et si mon livre ne se vendait pas ?
Et s’il n’était pas assez bon ?
Et si les autres me jugeaient ?
Ces questions, tous les auteurs se les posent.
Dans son podcast, Isabelle Mantes, entrepreneure spécialisée dans la gestion du stress et de la confiance en soi, explique comment ces peurs, bien que normales, nous empêchent souvent de réaliser nos projets.
Mais la différence entre ceux qui publient et ceux qui restent bloqués, c’est l’action.
Dans cet article, on décrypte les 5 peurs qui te freinent sur Amazon KDP et surtout, comment les surmonter.
Parce que ton livre mérite d’exister et d’être publié !
“Chaque auteur a douté avant de publier. La différence entre eux et ceux qui n’ont jamais osé ? Ils ont décidé de tenter leur chance malgré la peur.”
Claire LEPAGNOLExperte Amazon
Amazon KDP
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1. La peur de l’échec : « Et si mon livre ne se vend pas ? »
Tu as passé des semaines, voire des mois, à écrire ton livre. Tout est prêt, mais au moment de publier sur Amazon KDP, une pensée te bloque : « Et si personne ne l’achète ? Et si j’ai investi tout ce temps pour rien ? »
C’est une peur légitime. Personne n’aime l’idée d’échouer. Pourtant, ne pas publier par peur de l’échec, c’est garantir l’échec à coup sûr. Isabelle Mantes, entrepreneure spécialisée dans l’accompagnement des femmes vers plus de sérénité et de confiance, explique que la peur de l’échec est profondément ancrée dans notre psychologie. Elle nous apprend que la peur n’est pas un obstacle, mais un signal. Elle t’indique où se trouve ta zone de progression. Plutôt que de la subir, tu peux l’utiliser comme un levier pour avancer.
L’échec n’est pas un verdict, mais un apprentissage
On a souvent une vision binaire du succès et de l’échec. Si ton livre ne se vend pas immédiatement, tu peux avoir l’impression d’avoir échoué. Pourtant, un livre qui ne trouve pas son public dès sa sortie n’est pas un échec, c’est un point de départ.
Isabelle Mante insiste sur un point essentiel : chaque auteur, même les plus connus, a connu des revers. Stephen King a vu son premier roman rejeté par des dizaines d’éditeurs. J.K. Rowling a essuyé douze refus avant qu’un éditeur accepte Harry Potter. Si ces écrivains avaient abandonné après leur premier obstacle, ils n’auraient jamais connu le succès.
Sur Amazon KDP, tu as une opportunité unique : tu peux toujours ajuster ton livre après publication. Contrairement à l’édition traditionnelle, où un livre est figé dès sa sortie, l’autoédition te permet d’améliorer ton livre en fonction des retours des lecteurs.
Plutôt que de voir la publication comme une épreuve à réussir du premier coup, considère-la comme une expérience d’apprentissage.
Tes échecs passés ne définissent pas ton avenir
Si tu as déjà lancé un projet qui n’a pas marché – un blog, une boutique en ligne, une chaîne YouTube –, tu peux craindre que ton livre suive le même chemin. Mais ce qui a échoué hier ne signifie pas que ce que tu entreprends aujourd’hui échouera aussi.
Isabelle Mante recommande d’analyser objectivement tes expériences passées.
- Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
- Un manque de visibilité ?
- Un mauvais positionnement ?
- Une audience mal ciblée ?
Ces leçons peuvent t’aider à éviter les mêmes erreurs avec ton livre.
Exemple : si ton blog n’a pas attiré de lecteurs, c’était peut-être un problème de référencement. Applique cette leçon à Amazon KDP en travaillant tes mots-clés et ta description pour améliorer la visibilité de ton livre.
Au lieu de voir l’échec comme une preuve que tu ne peux pas réussir, vois-le comme un test qui t’indique ce qu’il faut ajuster.
Optimiser le titre, la couverture et les mots-clés pour maximiser tes ventes
Sur Amazon KDP, ton livre est en concurrence avec des milliers d’autres. Un bon contenu ne suffit pas, il faut qu’il attire l’attention des lecteurs. Isabelle Mante conseille de ne pas prendre l’échec personnellement, mais de l’analyser objectivement. Si ton livre ne se vend pas, demande-toi :
- Le titre est-il percutant ? Il doit être clair et donner envie de lire.
- La couverture est-elle professionnelle ? Un design amateur peut faire fuir les lecteurs.
- Les mots-clés et la description sont-ils optimisés ? Amazon est un moteur de recherche, tes lecteurs doivent pouvoir trouver ton livre facilement.
Imagine que tu as écrit un guide sur la méditation. Un titre comme « Introduction à la méditation » est trop générique. En revanche, « Méditation express : 10 minutes par jour pour transformer ta vie » cible mieux ton audience et capte l’attention.
Chaque élément de ton livre doit être pensé comme une porte d’entrée pour tes futurs lecteurs.
Expérimenter grâce à l’autoédition : ton livre peut toujours être amélioré
L’un des plus grands avantages de l’autoédition sur Amazon, c’est que rien n’est figé. Si ton livre ne trouve pas son public, tu peux ajuster ta stratégie en cours de route. Dans son podcast, Isabelle Mante rappelle que l’échec n’est pas définitif, il est évolutif. Plutôt que de voir ton livre comme un produit fini, considère-le comme un travail en évolution. Ce que tu peux modifier après publication :
- Changer la couverture si elle n’attire pas assez l’œil.
- Optimiser la description et les mots-clés pour améliorer le référencement.
- Ajouter du contenu bonus pour augmenter la valeur perçue.
Par exemple, un auteur qui vend un guide sur l’écriture peut ajouter un bonus sous forme de check-list ou d’accès à une vidéo exclusive. Ces petits détails peuvent faire une grande différence dans la perception du livre par les lecteurs.
L’échec n’existe que si tu t’arrêtes. Tant que tu ajustes et améliores, tu progresses.
Se fixer des objectifs progressifs pour avancer sans pression
Une des erreurs courantes est de se mettre une pression énorme dès la publication. Beaucoup d’auteurs espèrent vendre des centaines d’exemplaires immédiatement. Mais un succès fulgurant est rare.
Isabelle Mante conseille de fixer des objectifs atteignables pour avancer sereinement. Par exemple :
- Premier objectif : vendre 1 exemplaire (oui, un seul !). Cela signifie que ton livre est sur le marché et accessible.
- Deuxième objectif : obtenir un premier avis client.
- Troisième objectif : atteindre 10 ventes en optimisant ta communication.
En avançant étape par étape, tu évites la frustration et tu restes motivé.
Ose publier, car tu ne peux pas perdre
La vraie question n’est pas « Et si mon livre ne se vend pas ? », mais « Que vais-je apprendre en publiant mon livre ? ».
- Si ton livre se vend bien → tu gagnes en visibilité et en expérience.
- Si ton livre se vend peu → tu apprends à mieux comprendre ton audience et à optimiser ton marketing.
- Si ton livre ne se vend pas du tout → tu sais ce qui ne fonctionne pas et tu peux ajuster ta stratégie.
Dans tous les cas, publier ton livre est une étape qui te fera progresser. Tant que tu restes dans l’attente, tu ne peux pas avancer.
Si la peur de l’échec t’empêche encore de publier, prends le temps d’écouter Isabelle Mante dans son podcast Vaincre la peur de l’échec. Elle partage des conseils concrets pour surmonter ce blocage et oser passer à l’action.
🎧 Écoute l’épisode ici : Podcast d’Isabelle Mante – Vaincre la peur de l’échec
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2. Le perfectionnisme : « Mon livre n’est pas encore assez bien.”
Tu relis ton manuscrit encore et encore. Tu corriges une phrase, puis une autre. Tu changes un mot ici, un paragraphe là. Et pourtant, à chaque relecture, quelque chose te dérange. Alors tu repousses la publication, convaincu que ton livre n’est pas encore prêt.
Si cette situation te parle, c’est le perfectionnisme qui te bloque. Dans son podcast Le piège du perfectionnisme, Isabelle Mante explique comment cette exigence extrême, sous couvert de bien faire, empêche d’avancer et nourrit la procrastination.
Chercher à faire un livre de qualité, c’est normal. Mais vouloir qu’il soit parfait avant publication, c’est risquer de ne jamais publier du tout.
Pourquoi chercher la perfection bloque la publication
Le perfectionnisme donne l’impression d’être une qualité. Après tout, qui ne voudrait pas offrir le meilleur livre possible à ses lecteurs ? Mais en réalité, cette quête d’excellence absolue se transforme vite en paralysie.
Isabelle Mante rappelle que la perfection est une illusion. Aucun livre, même parmi les best-sellers, n’est parfait. Regarde les romans de Stephen King ou d’Agatha Christie : malgré des millions de ventes, on y trouve encore des incohérences, des fautes, des imperfections.
Un livre ne peut pas être parfait, mais il peut être suffisant pour apporter de la valeur à ses lecteurs. Ce qui compte, ce n’est pas l’absence de défauts, mais la capacité à captiver, informer ou inspirer.
Imagine un auteur qui écrit un guide pratique sur la méditation. Il passe des mois à reformuler chaque phrase, convaincu qu’il doit trouver les mots parfaits. Pendant ce temps, un autre auteur publie un livre imparfait mais clair, bien structuré et utile. Lequel des deux aidera des lecteurs ?
Un livre publié imparfaitement sera toujours plus utile qu’un livre parfait qui dort sur un disque dur.
Fixer une deadline et s’y tenir pour ne pas éterniser les corrections
L’une des meilleures façons d’éviter l’enlisement, c’est de fixer une date limite et s’y tenir. Isabelle conseille d’établir une deadline réaliste, mais ferme. Sans date de fin, les corrections s’éternisent indéfiniment. Comment appliquer cette méthode ?
- Définis une échéance précise : « Je publierai mon livre le 15 juin. »
- Planifie tes étapes : fin des corrections un mois avant, test de couverture trois semaines avant, finalisation du format une semaine avant.
- Engage-toi publiquement : annonce ta date de sortie à ton entourage ou sur tes réseaux. Cela te motivera à tenir ton engagement.
Une deadline transforme ton projet en engagement concret. Sans elle, le livre restera une œuvre inachevée.
Viser un livre clair et bien structuré plutôt qu’un chef-d’œuvre inaccessible
Vouloir produire une œuvre magistrale est une ambition légitime. Mais en réalité, les lecteurs recherchent avant tout un livre accessible, fluide et bien structuré. Isabelle conseille de remplacer l’objectif de perfection par un standard de qualité réaliste. Un bon livre sur Amazon KDP, ce n’est pas un livre sans défaut, c’est un livre qui :
- Est bien organisé et agréable à lire
- Répond aux attentes de son public
- Offre une vraie valeur ajoutée
Au lieu de viser l’excellence inaccessible, concentre-toi sur l’expérience du lecteur : clarté, fluidité, pertinence du contenu.
Célébrer chaque étape franchie au lieu de ne voir que ce qui reste à faire
Le perfectionnisme pousse à focaliser sur ce qui ne va pas encore, au lieu de reconnaître tout ce qui a déjà été accompli. Isabelle insiste sur l’importance de prendre conscience des étapes déjà franchies pour éviter la frustration. Si tu es dans la dernière ligne droite de ton livre, pose-toi cette question :
- As-tu écrit un manuscrit complet ? C’est une étape énorme.
- As-tu corrigé et peaufiné ton texte ? Ton livre est déjà bien avancé.
- As-tu travaillé la mise en page et la couverture ? Tu es proche de la publication.
Comment intégrer cette habitude ?
- Note chaque étape accomplie dans un carnet ou une application.
- Prends quelques minutes chaque semaine pour apprécier tes progrès.
- Remplace « Ce n’est pas encore parfait » par « J’ai déjà accompli tout ça ».
Accepter que l’autoédition permet des mises à jour après publication
L’un des plus grands avantages de publier sur Amazon KDP, c’est que rien n’est figé. Contrairement à l’édition traditionnelle, tu peux mettre à jour ton livre à tout moment. L’autoédition te permet d’améliorer ton livre après sa sortie :
- Corriger une faute si un lecteur te signale une coquille.
- Ajouter du contenu pour enrichir ton livre au fil du temps.
- Changer la couverture ou la description si elles ne sont pas assez percutantes.
Par exemple, tu publies un guide sur l’IA, puis ajoute un nouveau chapitre quelques mois plus tard en fonction des retours des lecteurs, et surtout des évolutions du marché. Résultat : ton livre devient encore plus pertinent sans tu aies besoin de tout réécrire.
Publier, c’est une première étape. Tu pourras toujours améliorer ton livre par la suite.
Ton livre mérite d’être publié, même imparfait
Si tu attends la perfection, tu risques de ne jamais publier. Fixe-toi un standard réaliste, avance progressivement et publie ton livre quand il est assez bon, pas parfait.
- Fixe une date limite et respecte-la.
- Concentre-toi sur un livre clair et bien structuré, pas sur un chef-d’œuvre inaccessible.
- Célèbre chaque étape franchie au lieu de voir ce qui reste à faire.
- Accepte que tu pourras toujours améliorer ton livre après publication.
L’important, c’est de passer à l’action.
Si le perfectionnisme t’empêche encore de publier, écoute Isabelle Mante dans son podcast Le piège du perfectionnisme. Elle partage des conseils concrets pour dépasser ce blocage et enfin oser publier.
🎧 Écoute l’épisode ici : Podcast d’Isabelle Mante – Le piège du perfectionnisme
3. Se comparer aux autres : « Je n’ai pas autant d’expérience que les autres auteurs. »
Tu regardes les autres auteurs sur Amazon KDP et tu te dis : « Ils ont plus d’expérience. » « Leurs livres sont mieux écrits. » « Ils ont déjà une audience, alors que moi, je pars de zéro. »
Ce réflexe est naturel, mais il peut devenir un frein si tu le laisses prendre trop de place. Dans son podcast Comment arrêter de se comparer, Isabelle Mante explique comment transformer la comparaison en un levier de motivation plutôt qu’un facteur de découragement.
Plutôt que de te laisser intimider par les autres auteurs, utilise leurs parcours comme une source d’inspiration et un guide pour progresser.
Transformer la comparaison en inspiration au lieu d’en faire un frein
Se comparer peut être toxique si cela génère du doute et de la frustration. Mais cela peut aussi être une source de motivation et d’apprentissage, à condition de le faire intelligemment. Isabelle Mante recommande de remplacer la jalousie par la curiosité. Plutôt que de penser « Je ne suis pas aussi bon que cet auteur. », demande-toi :
- « Qu’est-ce que je peux apprendre de lui ? »
- « Comment a-t-il structuré son livre ? »
- « Quels éléments de sa couverture attirent l’attention ? »
- « Comment présente-t-il son résumé sur Amazon ? »
Imagine que tu veux écrire un guide sur la productivité. Plutôt que d’être découragé en voyant un auteur qui a déjà publié plusieurs ouvrages sur le sujet, analyse ses choix.
- Pourquoi son livre fonctionne-t-il ?
- Son titre est-il accrocheur ?
- Ses chapitres sont-ils bien organisés ?
Utilise cette comparaison comme un tremplin pour t’améliorer, pas comme un poids qui t’empêche d’avancer.
Ne pas comparer son début avec le succès d’un auteur expérimenté
Il est facile d’oublier que chaque auteur a commencé quelque part. Derrière un écrivain qui vend des milliers d’exemplaires se cachent souvent des années d’apprentissage, des essais, des erreurs et des ajustements. Comparer son premier livre au 20e d’un auteur expérimenté est une erreur. Personne ne voit les coulisses:
- Les premiers manuscrits rejetés
- Les livres qui n’ont pas marché
- Les moments de doute et d’échec
La seule comparaison qui compte, c’est celle avec toi-même. Est-ce que tu as progressé depuis un mois, six mois, un an ? Si oui, c’est tout ce qui compte.
Prendre du recul sur les réseaux sociaux et leurs illusions de réussite
Les réseaux sociaux montrent la partie visible de l’iceberg :
- Les réussites
- Les livres qui cartonnent
- Les ventes records
Mais ce que tu ne vois pas, ce sont les doutes, les échecs, les livres qui n’ont pas marché.
Isabelle Mante conseille de prendre du recul sur ce que tu vois en ligne. Beaucoup d’auteurs annoncent qu’ils ont vendu « 10 000 exemplaires », mais ils ne parlent jamais des cinq autres livres qui n’ont pas trouvé de public avant celui-là. Un auteur qui annonce avoir généré 5000 euros de ventes peut très bien avoir dépensé 4000 euros en publicité pour y arriver. Tu ne connais pas les coulisses de son succès.
Comment gérer cela ?
- Réduis le temps passé à scroller les réseaux sociaux si cela te démotive.
- Utilise ces success stories comme une source d’apprentissage. Demande-toi : « Comment cet auteur a-t-il réussi ? » plutôt que « Pourquoi je n’y arrive pas ? ».
- Rappelle-toi que tout le monde commence quelque part.
Mettre en avant ses propres forces et son style unique
Plutôt que de vouloir ressembler aux autres, mise sur ce qui te rend différent. Isabelle Mante insiste sur l’importance de trouver sa propre voix et d’écrire en accord avec sa personnalité, son style et ses expériences. Pose-toi ces questions :
- Qu’est-ce qui rend mon livre unique ?
- Quelles sont mes forces ? (ton ton, ton vécu, ton approche originale…)
- Pourquoi un lecteur choisirait-il mon livre plutôt qu’un autre ?
Imagine que tu écris un guide sur l’alimentation. Plutôt que de te comparer aux nutritionnistes reconnus, mets en avant ton approche personnelle. Peut-être que tu partages ton propre parcours de perte de poids ou ton expérience avec un régime spécifique.
Les lecteurs cherchent de l’authenticité, pas une copie d’un auteur à succès.
Progresser par étapes réalistes sans vouloir tout maîtriser dès le départ
Se comparer aux autres peut donner l’impression qu’il faut tout maîtriser immédiatement, comme avoir un site internet, développer une audience sur Instagram, écrire un livre parfait…
Résultat ? Tu te décourages avant même d’avoir commencé.
Dans son podcast, Isabelle Mante recommande d’y aller étape par étape et de se fixer des petits objectifs atteignables.:
- Premier objectif : Terminer ton manuscrit, sans penser encore à la publication.
- Deuxième objectif : Corriger et structurer ton livre.
- Troisième objectif : Travailler ta couverture et ta description.
- Quatrième objectif : Publier et obtenir un premier avis.
Chaque étape franchie te rapproche du succès, et tu n’as pas besoin de tout maîtriser immédiatement.
La seule comparaison qui compte, c’est avec toi-même
Ne compare pas ton premier livre avec le 20e d’un auteur chevronné. Compare-toi à ton propre progrès.
- As-tu avancé depuis un mois ?
- As-tu progressé dans ton écriture, ta couverture, ton marketing ?
- As-tu appris quelque chose qui t’aide à mieux structurer ton livre ?
Chaque livre publié est une victoire. Même si tu commences petit, tu grandiras avec l’expérience.
Si la comparaison aux autres t’empêche de publier, écoute Isabelle Mante dans son podcast Comment arrêter de se comparer. Elle explique comment sortir de cette spirale et avancer à ton propre rythme.
🎧 Écoute l’épisode ici : Podcast d’Isabelle Mante – Comment arrêter de se comparer
Comment je peux t’accompagner ?
4. La peur du jugement : « Et si les gens n’aiment pas ce que j’écris ? »
Publier un livre, c’est s’exposer. C’est laisser une trace, partager une idée, une histoire, une expertise. Et forcément, une question finit par surgir : « Et si les lecteurs n’aiment pas mon livre ? » « Et si je reçois des critiques négatives ? »
Cette peur est universelle. Elle touche les écrivains, les créateurs, les artistes. Si tu laisses cette peur te freiner, tu prives des lecteurs de ton livre. Alors, comment t’en détacher et publier avec confiance ?
Accepter que l’on ne peut pas plaire à tout le monde
Un livre, quel qu’il soit, ne fera jamais l’unanimité. Il y aura toujours des lecteurs qui l’adoreront et d’autres qui n’y accrocheront pas.
Isabelle Mante insiste sur un point fondamental : « vouloir plaire à tout le monde, c’est prendre le risque de ne plaire à personne. » Un livre qui cherche à éviter toute critique finit souvent par être fade et sans impact.
Regarde les grands classiques de la littérature : certains vénèrent L’Étranger de Camus, d’autres le trouvent ennuyeux. Des milliers de lecteurs considèrent Le Petit Prince comme un chef-d’œuvre, d’autres ne comprennent pas l’engouement. Et pourtant, ces livres sont devenus incontournables.
La clé, c’est de se concentrer sur les lecteurs à qui ton livre est destiné plutôt que d’essayer de satisfaire tout le monde.
Apprendre à tirer profit des critiques constructives
Les critiques ne sont pas toutes bonnes à prendre. Certaines sont inutiles, blessantes, sans fondement. Mais d’autres peuvent t’aider à progresser.
Isabelle Mante recommande d’adopter une posture d’apprentissage plutôt que de se braquer face aux avis négatifs. Une critique bien formulée peut te donner des pistes d’amélioration, que ce soit sur le fond (clarification d’un concept, structure d’un récit) ou sur la forme (style, orthographe, mise en page).
Comment distinguer une critique utile d’un commentaire toxique ?
- « Je n’ai pas aimé ce livre, c’est nul. » → À ignorer. C’est une opinion subjective sans valeur constructive.
- « Ce livre est intéressant, mais j’aurais aimé plus d’exemples concrets. » → À prendre en compte. Cela peut t’aider à enrichir ton contenu.
- « L’histoire est bien, mais certains passages sont un peu longs. » → Une remarque précise qui peut te guider dans tes futures corrections.
La critique fait partie du processus d’apprentissage. Accepte-la comme un retour, pas comme un jugement définitif sur ton travail ou ta valeur en tant qu’auteur.
Les plus grands auteurs ont aussi reçu des avis négatifs
Il suffit de regarder les commentaires des best-sellers sur Amazon pour comprendre une chose: même les auteurs les plus célèbres reçoivent des avis négatifs.
Si tu cherches Harry Potter et l’école des sorciers sur Amazon, tu trouveras des avis 1 étoile de lecteurs qui n’ont pas aimé le style, l’univers ou l’histoire. Pareil pour L’Alchimiste de Paulo Coelho, pourtant l’un des livres les plus vendus au monde.
Si ces auteurs avaient abandonné après quelques critiques, ils n’auraient jamais connu le succès qu’on leur connaît aujourd’hui.
Isabelle Mante conseille de prendre du recul et de relativiser : une critique négative ne remet pas en cause la valeur de ton livre. Elle reflète simplement le ressenti d’un lecteur.
Ce qui compte, ce ne sont pas les quelques avis négatifs, mais l’ensemble des retours. Si ton livre plaît à ton audience cible, c’est l’essentiel.
Se recentrer sur son audience cible plutôt que vouloir convaincre tout le monde
Plutôt que de te soucier de ceux qui n’aimeront pas ton livre, concentre-toi sur ceux qui en ont besoin. Si tu publies un roman de science-fiction, il n’accrochera pas un lecteur qui préfère les thrillers. Définis bien ton audience cible et focalise toi sur elle. Pose-toi ces questions :
- Pour qui écris-tu ce livre ?
- Quel problème aide-t-il à résoudre ?
- Pourquoi ces lecteurs ont-ils besoin de ton contenu ?
En gardant ton véritable public en tête, tu relativiseras plus facilement les critiques de ceux qui ne sont simplement pas concernés par ton livre.
Limiter l’impact des avis extérieurs et se détacher du regard des autres
La peur du jugement ne vient pas seulement des lecteurs, mais aussi de ton entourage. Peut-être que tu te dis :
- « Que vont penser mes amis s’ils découvrent mon livre ? »
- « Et si ma famille me trouve prétentieux(se) de me lancer dans l’écriture ? »
- « Que diront mes collègues s’ils tombent dessus ? »
Ce regard extérieur peut être paralysant. Mais écrire et publier un livre, c’est avant tout une démarche personnelle. Ce qui compte, c’est ce que toi tu veux transmettre. Isabelle conseille de prendre du recul sur les opinions des autres, surtout celles de ceux qui n’ont jamais tenté ce que tu fais.
Si quelqu’un critique ton projet sans avoir jamais écrit de livre, son avis est-il réellement pertinent ? Si un auteur expérimenté te donne un retour constructif, n’est-ce pas plus utile ? Ceux qui jugent sont souvent ceux qui n’osent pas. Ne laisse pas leurs peurs et leurs limites devenir les tiennes.
Ose publier, malgré la peur
La peur du jugement est normale, mais elle ne doit pas te freiner.
- Accepte que ton livre ne plaira pas à tout le monde, et c’est tant mieux.
- Apprends à différencier les critiques inutiles des remarques constructives.
- Rappelle-toi que même les plus grands auteurs reçoivent des avis négatifs.
- Concentre-toi sur ton audience cible, pas sur ceux qui ne sont pas concernés.
- Ne laisse pas le regard des autres décider à ta place.
Le regret ne vient pas d’avoir osé, mais d’être resté bloqué par la peur.
Si le jugement des autres t’empêche de publier, lis l’article Se détacher du regard des autres. Isabelle y partage des stratégies concrètes pour surmonter cette peur et assumer pleinement ton livre.
🎧 Lis l’article ici : Isabelle Mante – Se détacher du regard des autres
5. Le manque de temps : « Je n’ai pas le temps d’écrire ou de publier. »
Tu rêves de publier un livre, mais ton emploi du temps est déjà surchargé. Entre le travail, la famille et les obligations quotidiennes, l’écriture semble toujours passer en dernier. Tu te dis : « Je le ferai quand j’aurai plus de temps. »
Mais ce moment n’arrivera jamais.
Dans son podcast Gérer son temps, Isabelle Mante et Delphine Sandrin, experte en gestion du temps, rappellent que le temps ne se trouve pas, il se crée. Personne n’a naturellement du temps libre pour écrire. Ceux qui publient des livres ne sont pas forcément moins occupés que toi, ils ont juste appris à prioriser l’écriture.
Si tu veux publier sur Amazon KDP, il faut arrêter d’attendre « le bon moment » et créer les conditions qui te permettront d’écrire et de publier efficacement.
Comprendre que le temps ne se trouve pas, il se crée
Attendre d’avoir du temps, c’est comme attendre que la météo soit parfaite pour aller courir. Ce jour idéal n’existe pas. Il y aura toujours une autre tâche à faire, une autre priorité qui s’impose.
L’écriture ne doit pas être une option, mais une décision. Un projet de livre est un engagement, comme un entraînement sportif ou un projet professionnel. Si tu ne lui donnes pas une vraie place dans ton emploi du temps, il restera en arrière-plan, toujours repoussé. Si tu veux que ton livre voie le jour, arrête d’attendre du temps libre et commence à le planifier.
Planifier des créneaux dédiés à l’écriture pour avancer régulièrement
L’un des moyens les plus efficaces pour progresser est de bloquer des créneaux fixes dans ton agenda.
Isabelle Mante recommande de voir l’écriture comme un rendez-vous professionnel que tu ne peux pas annuler. Si tu attends d’avoir une heure de libre « au feeling », il y a de fortes chances que ce temps disparaisse dans d’autres tâches. Comment faire ?
- Définis un rythme réaliste : 30 minutes par jour, ou 2 heures le week-end.
- Intègre ces créneaux à ton agenda comme une réunion importante.
- Commence petit : mieux vaut écrire 200 mots par jour que d’attendre d’avoir 3 heures d’affilée (qui n’arriveront jamais).
Un auteur qui écrit 15 minutes chaque matin avant de commencer sa journée aura terminé son premier jet en quelques semaines. L’important, c’est la régularité, pas la quantité.
Réduire les distractions (notifications, emails, réseaux sociaux)
Tu as prévu d’écrire… mais ton téléphone sonne. Une notification, un email, une alerte. Tu jettes un œil, et 30 minutes plus tard, tu es toujours sur Instagram. Les distractions sont l’un des plus gros freins à la productivité. Delphine conseillent de créer un environnement propice à l’écriture en éliminant les interruptions.
- Désactive les notifications pendant tes sessions d’écriture.
- Mets ton téléphone en mode avion ou dans une autre pièce.
- Utilise un minuteur pour éviter de céder aux distractions.
Si tu veux que ton livre avance, protège ton temps d’écriture comme un bien précieux.
Utiliser des techniques de gestion du temps comme Pomodoro ou batching
Il existe plusieurs techniques qui permettent d’optimiser son temps d’écriture sans y consacrer des heures.
1. La méthode Pomodoro
Cette technique consiste à travailler par sessions de 25 minutes, suivies de 5 minutes de pause.
- Lance un minuteur de 25 minutes et écris sans interruption.
- Fais une pause de 5 minutes.
- Reprends avec une nouvelle session.
2. Le batching
Cette méthode consiste à regrouper les tâches similaires pour éviter de perdre du temps à passer d’une tâche à une autre.
- Un jour, tu te concentres uniquement sur l’écriture.
- Un autre jour, tu fais les corrections.
- Plus tard, tu travailles sur la mise en page et la couverture.
En utilisant ces méthodes, tu optimises ton temps et écris plus efficacement.
Automatiser et simplifier la publication avec des outils adaptés
L’une des craintes fréquentes des auteurs est que la publication sur Amazon KDP soit trop chronophage. Pourtant, avec les bons outils, elle peut être simple et rapide. Il ne faut pas voir la publication comme une montagne, mais comme un processus que l’on peut automatiser et simplifier. Quelques outils utiles :
- Canva pour créer une couverture professionnelle en quelques minutes.
- Les outils et templates KDP pour formater ton livre facilement.
- Les IA conversationnelles pour la correction et/ou aide à la relecture
Tu as le temps, il suffit de le prendre
Le manque de temps est souvent une question de priorité et d’organisation, pas de réelle indisponibilité.
- Le temps ne se trouve pas, il se crée.
- Planifie tes sessions d’écriture comme un engagement ferme.
- Protège ton temps des distractions.
- Utilise des techniques de gestion du temps pour écrire plus efficacement.
- Simplifie la publication pour ne pas perdre du temps inutilement.
Si ton livre est important pour toi, il doit avoir une place dans ton emploi du temps.
Si tu penses que tu n’as pas le temps d’écrire, écoute Isabelle Mante et Delphine Sandrin dans le podcast Gérer son temps. Elles partagent des stratégies concrètes pour organiser son emploi du temps et avancer sur ses projets d’écriture.
🎧 Écoute l’épisode ici : Podcast d’Isabelle Mante – Gérer son temps
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Conclusion
Tu as maintenant conscience des peurs qui t’empêchent de publier : la peur de l’échec, le perfectionnisme, la comparaison aux autres, le jugement et le manque de temps. Mais que se passe-t-il si tu les laisses te bloquer ?
Rien. Ton livre reste dans un fichier, ton projet n’avance pas, et ce que tu avais à partager avec le monde n’atteint jamais son public.
Attendre ne rendra pas ton livre meilleur. Ce n’est pas en repoussant la publication de mois en mois que ton manuscrit deviendra soudainement parfait. Ce n’est pas en espérant « avoir plus de temps » que ton livre s’écrira et se publiera tout seul.
Publier est une expérience qui te fera progresser. Peu importe le nombre de livres que tu lis sur l’écriture, les formations que tu suis, les conseils que tu recueilles… la vraie leçon, c’est en publiant que tu l’apprendras.
Imagine regarder en arrière dans un an, deux ans, dix ans et te demander : « Et si j’avais osé publier ? » Ne laisse pas cette question devenir un regret.
✔ Ton livre ne sera jamais parfait, mais il peut être utile et marquant pour tes lecteurs.
✔ Chaque auteur progresse en publiant, pas en attendant le moment parfait.
✔ Les seules personnes qui ne réussissent jamais sont celles qui n’essaient pas.
Besoin d’aide ? J’ai une formation complète pour t’accompagner pas à pas.
FAQ
Mon livre doit-il être long pour être publié sur Amazon KDP ?
Non. Tout dépend de ton genre et de ton objectif. Certains guides pratiques font 30 à 100 pages, tandis que des romans peuvent dépasser 300 pages.
Si ton livre est concis mais apporte une réelle valeur à tes lecteurs, il sera tout aussi pertinent qu’un ouvrage plus long. L’important, c’est la qualité du contenu et non la quantité de pages
Est-il possible de vendre son livre même sans audience ?
Oui, et beaucoup d’auteurs y arrivent sans communauté préexistante. Le secret réside dans l’optimisation SEO sur Amazon :
- Choisir des mots-clés pertinents pour que ton livre apparaisse dans les recherches.
- Soigner ton titre et ta description pour capter l’attention.
- Publier un livre avec une couverture professionnelle qui attire l’œil.
- Exploiter les publicités Amazon pour toucher plus de lecteurs dès le lancement.
Une audience aide, mais ce n’est pas une condition indispensable pour vendre sur KDP.
Est-ce que je peux publier sur Amazon KDP si je ne suis pas expert dans mon domaine ?
Oui. Tu n’as pas besoin d’être un expert reconnu pour écrire un livre. Ce qui compte, c’est ton approche, ton expérience et ta manière d’apporter de la valeur aux lecteurs.
Un livre peut être écrit sous plusieurs angles :
- Un partage d’expérience (Comment j’ai surmonté X défi).
- Un guide pratique (Les étapes pour débuter en X).
- Une recherche documentée (Synthèse de conseils et témoignages).
Tant que tu es honnête sur ton niveau d’expertise et que ton contenu est bien structuré, tu as toute légitimité pour publier ton livre.
“Hello, je suis Claire.
Je vends sur Amazon et j’accompagne les auteurs et les entrepreneurs sur Amazon”
Claire LEPAGNOL, Experte Amazon