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Pourquoi est-ce important ?
On t’a dit que l’autoédition, c’est pour ceux qui n’ont pas le niveau ?
Qu’en passant par une maison d’édition, tu n’auras rien à faire et que le succès est garanti ?
Ou encore que publier un livre, ça coûte une blinde ?
Mauvaises infos.
On va remettre les pendules à l’heure.
Dans cet article :
→ je démonte les plus gros mythes sur l’édition
→ je compare les vraies options (sans bullshit)
→ et je te montre comment choisir le bon modèle pour publier ton livre intelligemment (pas juste espérer qu’il se vende).
“Choisir entre autoédition et maison d’édition, ce n’est pas une question de légitimité. C’est une question de contrôle, de vision et d’objectifs.”
Claire LEPAGNOLExperte Amazon
Amazon KDP
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Idée reçue n°1 : Publier un livre en auto-édition, c’est forcément publier un livre de mauvaise qualité
C’est probablement la critique la plus tenace autour de l’autoédition : un livre auto-publié serait, par défaut, un livre bâclé. Mal relu. Mal présenté. Amateur. Mais soyons clairs : ce cliché ne tient pas une seconde.
Oui, l’autoédition permet à n’importe qui de publier un livre, sans passer par une validation éditoriale. Résultat : certains ouvrages sortent sans réelle correction ni mise en page digne de ce nom. C’est un fait. Mais c’est oublier que ce phénomène existe aussi dans le circuit traditionnel. Combien de livres publiés en maison d’édition passent entre les mailles du filet, avec des fautes, des coquilles, des couvertures discutables ? Beaucoup plus qu’on ne le pense.
La vraie différence, c’est le niveau d’exigence de l’auteur. Et ça change tout. Publier un livre en autoédition ne t’empêche pas de produire un ouvrage professionnel, solide et crédible. Ce qui compte, c’est ce que tu mets derrière:
- une correction orthographique et stylistique sérieuse (idéalement faite par un pro)
- des bêta-lecteurs pour valider la clarté et la cohérence de ton contenu
- une mise en page travaillée, avec des marges, des en-têtes et des typographies lisibles
- une couverture impactante, qui donne envie d’acheter
De nombreux auteurs autopubliés ont des livres qui n’ont rien à envier à ceux sortis d’une grande maison d’édition. Ce n’est donc pas le canal qui fait la qualité, mais le soin apporté à chaque étape. Et si tu veux publier un livre gratuitement, sans sacrifier la qualité, tu peux tout à fait le faire, à condition d’y consacrer du temps et de l’attention.
En autoédition, tu as toute la liberté pour faire n’importe quoi, mais aussi pour faire les choses bien. Et aujourd’hui, de plus en plus d’auteurs indépendants choisissent l’excellence.
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Idée reçue n°2 : Avec une maison d’édition, l’auteur n’a rien à faire pour vendre son livre
Tu veux publier un livre en pensant qu’un éditeur va tout prendre en charge pour toi ? Détrompe toi.
Oui, une maison d’édition sérieuse va gérer l’impression, la distribution, parfois une dose de communication institutionnelle (communiqué de presse, envoi aux journalistes…). Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
En réalité, la vente de ton livre repose sur toi, et uniquement sur toi. Tu devras te mobiliser sur tous les fronts :
- organiser ou participer à des dédicaces
- être actif sur les réseaux sociaux
- créer une newsletter
- te montrer dans des salons
- et même payer certaines campagnes pub de ta poche
Même chez Gallimard ou Albin Michel, si tu es un nouvel auteur, tu seras quasiment invisible si tu ne bouges pas. L’attaché de presse ne fera pas de miracles. Et ton livre risque de finir en fond de rayon sans que personne ne s’en aperçoive. Si tu crois que passer par une maison d’édition ça t’épargne la promo, tu vas vite déchanter.
Et en auto-édition ?
C’est simple : tu gères tout, mais tu gardes tout le contrôle.
Tu décides de ton budget pub. Tu choisis ta stratégie marketing. Tu crées une relation directe avec tes lecteurs. Et surtout, tu peux mesurer l’impact de chacune de tes actions. Prenons l’exemple d’Amazon KDP.
- Tu lances une campagne de pub ? → Tu vois en temps réel combien de clics, combien de ventes.
- Tu parles de ton livre dans une newsletter avec un lien tracké ? → Tu sais exactement combien d’achats ont été générés.
- Tu postes sur Instagram ou LinkedIn avec un lien affilié ? → Tu peux suivre les conversions à l’euro près.
Ce niveau de visibilité et d’agilité, tu ne l’as pas en maison d’édition. Tu es dans le flou total sur les performances de ta communication. Tu avances à l’aveugle.
Le point commun entre les deux modèles ?
Dans tous les cas, si tu veux vendre ton livre, c’est à toi de faire le job.
La seule différence, c’est : veux-tu avoir tous les leviers en main, ou les céder à quelqu’un d’autre ?
Idée reçue n°3 : Il faut payer pour publier un livre (et l’auto-édition coûte cher)
C’est un des plus gros pièges pour les auteurs débutants. Tu veux publier un livre et on te propose un contrat alléchant, à condition de sortir 3000€ de ta poche ? Attention danger.
Dans une maison d’édition sérieuse, tu ne payes rien. L’éditeur investit à ta place : impression, correction, maquette, distribution… En échange, il prend une part des ventes, via les droits d’auteur. Si on te demande de l’argent pour publier ton manuscrit, tu n’es pas face à une vraie maison d’édition. Tu es en présence d’une édition à compte d’auteur.
Et en auto-édition ?
Tu peux publier ton livre gratuitement, surtout si tu choisis une plateforme comme Amazon KDP. Tu peux te lancer avec 0€ de budget, en utilisant uniquement des outils accessibles à tous :
- Google Docs ou LibreOffice pour rédiger ton manuscrit
- Canva pour créer une couverture propre et attrayante
- Kindle Create, le logiciel gratuit d’Amazon, pour formater ton livre en version numérique
Et même la version papier est accessible sans avancer le moindre centime. Grâce au système d’impression à la demande sur Amazon KDP, ton livre est imprimé uniquement quand un lecteur passe commande. Résultat :
- aucun stock
- aucun risque
- aucun frais à avancer
Amazon se rémunère via une commission sur chaque vente, qui couvre l’impression et l’expédition. Simple, efficace. Tu veux publier un livre sans te ruiner ? C’est exactement ce que permet l’autoédition.
Et côté rentabilité ? Comparons les gains par livre
Non seulement l’autoédition ne coûte pas cher, mais elle peut surtout te rapporter beaucoup plus qu’un contrat en maison d’édition. Prenons un cas concret :
- En maison d’édition, tu touches en moyenne 8 à 10 % du prix de vente. Pour un livre vendu 20 €, tu gagnes environ 1,50 € par exemplaire.
- En autoédition via Amazon KDP, tu touches 60 % sur les livres papier (après déduction des frais d’impression). Ce qui te laisse environ 8 € de marge par livre vendu.
Un exemple simple : tu vends 1 000 exemplaires de ton livre.
- Maison d’édition : environ 1 500 € de gains
- Autoédition sur Amazon KDP : environ 8 000 € de gains
Publier un livre en autoédition peut non seulement te permettre de publier gratuitement, mais aussi d’être bien plus rentable si tu es prêt à t’impliquer.
Tu veux en savoir plus sur la rémunération des auteurs ? Lis mon article !
Idée reçue n°4 : « Un auteur auto-édité n’est pas un ‘vrai’ écrivain »
C’est le genre de remarque qui revient souvent : “Tu n’as pas été publié par une maison d’édition ? Alors tu n’es pas un vrai écrivain.”
Ce jugement n’a plus aucun sens aujourd’hui. Écrire un livre, le finaliser, le publier, le vendre, le promouvoir…, que tu le fasses en autoédition ou avec l’aide d’un éditeur traditionnel, tu es un auteur à part entière.
Publier un livre demande un engagement énorme. En autoédition, tu portes tout sur tes épaules : la création, la relecture, la couverture, le marketing, les ventes. Et tu le fais seul. Crois-moi, ça demande autant (voire plus !) de rigueur et de professionnalisme que de signer un contrat d’édition classique.
Tu veux des preuves ? Regarde du côté des best-sellers qui ont commencé en autoédition :
- Aurélie Valognes, avec Mémé dans les orties, auto-publié avant d’être repéré
- E.L. James, avec Fifty Shades of Grey, lancé seule avant de cartonner mondialement
- Anna Todd, avec After, qui débute sur Wattpad et devient un phénomène d’édition
- Ana Huang, avec sa série Twisted, d’abord autoéditée, maintenant dans toutes les librairies
Et ce ne sont pas des cas isolés. De plus en plus de maisons d’édition scrutent les classements Amazon ou les réseaux sociaux pour repérer des auteurs indépendants qui cartonnent. La tendance s’est inversée : ce sont maintenant les éditeurs qui viennent frapper à la porte des autoédités.
Et la légitimité, dans tout ça ?
Elle ne se joue pas sur le logo qui figure en bas de ta couverture. Elle se construit sur :
- la qualité de ton écriture
- ton professionnalisme
- ta capacité à créer une relation avec tes lecteurs
- ton positionnement sur ton sujet
Aujourd’hui, l’autoédition est devenue un modèle reconnu et crédible. Le lecteur ne se pose même pas la question de savoir si le livre a été publié seul ou avec un éditeur. Ce qu’il veut, c’est :
- un bon livre
- bien écrit
- qui répond à ses attentes
Publier un livre en autoédition ne t’enlève rien. Si tu le fais sérieusement, tu es un écrivain. Point final.
Comment je peux t’accompagner ?
Idée reçue n°5 : Maison d’édition = succès garanti (et auto-édition = échec assuré)
Tu veux publier un livre et tu te dis qu’avec une maison d’édition, c’est le jackpot assuré ? Encore une fausse promesse à démonter.
Un éditeur, ce n’est pas une baguette magique. Ce n’est pas parce que ton livre est accepté par un comité de lecture qu’il va cartonner en librairie. Dans les faits, une grande partie des ouvrages publiés par des maisons d’édition ne dépasse jamais les 500 ventes. Et ce, même avec une couverture pro et une présence en librairie.
À l’inverse, certains auteurs en autoédition explosent tous les compteurs, sans aucun intermédiaire, sans avance d’éditeur, et parfois sans réseau initial. Pourquoi ? Parce que le succès ne dépend pas du mode d’édition, mais d’un cocktail beaucoup plus complexe :
- le genre littéraire (certains marchés sont plus porteurs que d’autres)
- le bon timing
- la force du bouche-à-oreille
- la stratégie marketing
- et, ne l’oublions pas, une part de chance
Alors, quels sont les vrais avantages des deux modèles ?
Maison d’édition :
- Tu bénéficies d’un référencement en librairie : attention ! Ca ne veut pas dire que ton livre EST en librairie. Ca veut dire qu’il est commandable en librairie, nuance.
- Tu es accompagné par une équipe éditoriale (relecture, corrections, maquette)
- Tu peux accéder à certains relais presse ou à des prix littéraires, si ton éditeur mise vraiment sur toi
Mais tout cela ne garantit pas la mise en avant de ton livre. Les éditeurs ont des dizaines de sorties à gérer chaque mois, et peu d’entre elles reçoivent un vrai soutien marketing.
Auto-édition :
- Tu peux publier ton livre rapidement, sans attendre des mois (voire des années) une réponse
- Tu gardes 100 % du contrôle : contenu, prix, couverture, communication, rythme de publication
- Tu peux tester ton marché sans pression, ajuster ta stratégie, pivoter si besoin
- Et surtout : tu peux t’adresser à des niches précises, qui sont souvent ignorées par les maisons d’édition
Sur Amazon KDP, par exemple, des livres de développement personnel, d’entrepreneuriat, de romance new adult, ou même de cuisine végétale trouvent leur public, même sans passage en librairie.
- Parce que les lecteurs les cherchent.
- Parce que l’algorithme les met en avant.
- Parce que tu peux les cibler directement avec une stratégie bien pensée.
Auto-édition ou maison d’édition : qui gagne ?
La vraie réponse, c’est : ni l’un, ni l’autre. Les deux peuvent fonctionner, et les deux peuvent échouer.
Ce qui compte, ce n’est pas le canal. C’est ton investissement personnel, la qualité de ton livre, ta stratégie, ta régularité, et ta capacité à t’adresser à ton public cible. Tu veux publier un livre et maximiser tes chances de succès ? Pose-toi une seule question : « Est-ce que je veux construire mon propre levier aujourd’hui, ou attendre qu’un éditeur m’en prête un éventuellement un jour ? »
Conclusion
Tu veux publier un livre, mais tu hésites encore entre autoédition et maison d’édition ? Ce que tu viens de lire t’a peut-être déjà fait changer de perspective. Ce qu’on retiendra, c’est simple :
- Non, un auteur autoédité n’est pas un écrivain de seconde zone.
- Non, passer par un éditeur ne te garantit ni la visibilité, ni les ventes.
- Oui, tu peux publier ton livre gratuitement, sans avancer de frais, grâce à des plateformes comme Amazon KDP (et la rentabilité est bien supérieure dans la majorité des cas)
Mais attention : il n’y a pas de modèle parfait.
- La maison d’édition peut offrir un accompagnement éditorial solide, à condition que tu sois prêt à céder une partie du contrôle.
- L’autoédition, elle, te donne la liberté, mais demande de la rigueur, de l’apprentissage et une vraie implication.
Le plus important, c’est de choisir en fonction de tes objectifs, ta vision long terme. Tu veux juste voir ton livre en librairie ? Tu préfères construire un vrai actif autour de ton contenu ? Tu veux tester ton marché, ou attendre une validation extérieure ?
Tu l’as compris : publier un livre, ce n’est pas juste une histoire d’impression. C’est une stratégie à part entière.
À toi de jouer. Et si tu veux explorer la voie de l’autoédition, Amazon KDP est probablement le meilleur point de départ pour publier ton livre rapidement, gratuitement, et sans intermédiaire.
Tu veux être accompagné pour publier sur Amazon KDP ? J’ai créé une formation complète pour ça !
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FAQ
Est-ce que je peux publier en auto-édition puis signer avec une maison d’édition ?
Oui, et c’est même une stratégie de plus en plus utilisée. De nombreux auteurs choisissent de publier un livre en autoédition d’abord (souvent via Amazon KDP), afin de tester leur concept, construire une audience et prouver que leur livre a du potentiel.
Résultat : s’ils obtiennent de bonnes ventes ou une forte visibilité, des maisons d’édition les repèrent et proposent un contrat. Ce modèle est devenu une rampe de lancement crédible pour entrer dans le circuit traditionnel, avec de bien meilleures cartes en main.
Quelle est la meilleure plateforme pour débuter en auto-édition ?
Sans hésitation : Amazon KDP. Pourquoi ?
- 30% des ventes de livres e-commerce en France se font sur Amazon
- 70% des ventes de ebooks se font sur Amazon
Il FAUT être sur Amazon.
C’est la solution la plus accessible pour publier son livre gratuitement, en version ebook ou papier (grâce à l’impression à la demande).
Elle te permet de tester ton marché rapidement, de toucher une audience mondiale, et de suivre tes ventes en temps réel.
J’ai comparé les différentes plateformes pour vendre son livre en ligne dans mon article.
Peut-on cumuler auto-édition et maison d’édition selon les projets ?
Absolument, et c’est souvent une excellente stratégie. Rien ne t’empêche de publier un roman via une maison d’édition, tout en sortant un guide pratique, un essai ou un journal créatif en autoédition.
Ce modèle hybride te permet de bénéficier du meilleur des deux mondes.
“Hello, je suis Claire.
Je vends sur Amazon et j’accompagne les auteurs et les entrepreneurs sur Amazon”
Claire LEPAGNOL, Experte Amazon
