Tu t’es déjà demandé qui gagne le plus d’argent sur un livre et comment les écrivains peuvent réellement vivre de leur plume ? C’est une question qui intrigue de nombreux auteurs et passionnés de littérature. Les revenus des écrivains varient énormément en fonction de plusieurs facteurs : la popularité de l’auteur, le genre littéraire, les droits d’adaptation… mais surtout le modèle de publication choisi.

Aujourd’hui, un écrivain peut soit passer par une maison d’édition traditionnelle, soit choisir l’auto-édition, notamment via des plateformes comme Amazon KDP. Ces deux options ont un impact majeur sur les revenus par livre. En édition traditionnelle, les écrivains perçoivent en moyenne 7 à 12% de droits d’auteur sur chaque exemplaire vendu, tandis qu’en auto-édition, ce pourcentage peut grimper jusqu’à 70% sur la vente d’un ebook.

Prenons l’exemple de J.K. Rowling, l’auteure de la saga Harry Potter. En 2020, elle a gagné près de 92 millions de dollars, selon Forbes. Une grande partie de ses revenus provient des ventes de livres, mais aussi des droits d’adaptation et des produits dérivés. Un autre auteur à succès, James Patterson, a vu ses revenus atteindre 80 millions de dollars la même année. Cependant, ces cas restent exceptionnels. Pour la majorité des auteurs, la clé pour bien gagner sa vie réside dans le choix du bon modèle de publication et dans la stratégie mise en place pour vendre ses livres. Des auteurs comme Colleen Hoover ont démontré que l’auto-édition peut mener à un succès phénoménal. En 2022, elle a vendu environ 22 millions de livres, et en 2023, elle a été nommée parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine Time.

• Comment un écrivain peut-il réellement optimiser ses revenus par livre ?
• Quel est l’impact du choix entre auto-édition et édition traditionnelle sur ses gains d’auteur ?
• Comment certains écrivains réussissent-ils à générer des milliers d’euros de revenus en vendant leurs livres en ligne ?

Plongeons dans l’analyse des chiffres et des stratégies qui permettent aux auteurs d’exploiter pleinement leur potentiel.

Écrire un livre, c’est une chose. Gagner de l’argent avec, c’en est une autre. Tous les écrivains ne touchent pas le même montant pour leurs œuvres, et tout dépend des sources de revenus qu’ils exploitent. Alors, comment un auteur peut-il monétiser son travail ? Voici les principales sources de revenus qui permettent aux écrivains de gagner de l’argent.

Les droits d’auteur : la base des revenus d’un écrivain

Les droits d’auteur sont la principale source de revenus pour un écrivain publié en maison d’édition. Concrètement, c’est le pourcentage qu’un auteur perçoit sur chaque livre vendu. Mais attention, ce pourcentage varie énormément en fonction du mode de publication.

• Édition traditionnelle : un auteur publié chez un éditeur touche en moyenne 8% à 12% du prix de vente d’un livre papier, et 15% à 25 % sur un ebook.
• Auto-édition (Amazon KDP, Kobo, etc.) : ici, les marges sont bien plus élevées. Un auteur indépendant peut toucher jusqu’à 70% du prix de vente de son livre numérique et environ 40 à 60% sur son livre broché selon la plateforme utilisée.

Plus tu gardes le contrôle de ton livre, plus tu gagnes sur chaque vente.

Les avances sur droits d’auteur : un privilège réservé aux auteurs édités

Dans l’édition traditionnelle, certains écrivains perçoivent une avance sur droits d’auteur. C’est une somme versée par l’éditeur avant même que le livre ne soit publié. Cette avance est ensuite « remboursée » via les ventes du livre : l’auteur ne touche pas de nouveaux droits d’auteur tant que l’éditeur n’a pas récupéré l’avance accordée.  Un auteur à succès comme Stephen King peut recevoir plusieurs millions de dollars d’avance sur ses livres, alors qu’un auteur publiant son premier roman peut n’obtenir qu’une avance de quelques milliers d’euros… voire aucune.

Et toi, préférerais-tu recevoir une avance dès le départ, quitte à ne rien toucher pendant des mois, ou être payé directement sur chaque vente ?

Les revenus liés aux ventes de livres

Que ce soit en librairie, sur Amazon ou via un site personnel, chaque exemplaire vendu génère un revenu pour l’auteur. Mais tout dépend du canal de vente et du type d’édition :

• Vente en librairie : un écrivain en édition traditionnelle touche une petite part (entre 8% et 12% du prix de vente).
• Vente en ligne (Amazon, Fnac, Kobo, Apple Books, etc.) : les auteurs autoédités peuvent récupérer jusqu’à 70% du prix de vente d’un ebook.
• Vente directe via un site personnel : certains auteurs choisissent de vendre directement leurs livres en supprimant les intermédiaires, ce qui permet de garder 100% des revenus après les frais de paiement et d’impression.

Certains écrivains utilisent les exemplaires auteur d’Amazon KDP pour vendre leurs livres lors d’événements ou en direct, en récupérant la marge maximale.

Les adaptations : films, séries, audiobooks

Si un livre rencontre un gros succès, il peut être adapté en film, série ou audiobook. Et là, les revenus explosent.

• Adaptation cinéma/série : un écrivain peut vendre les droits d’adaptation de son livre à un studio de production. Ces contrats varient de quelques milliers d’euros à plusieurs millions selon le potentiel commercial du livre.
• Audiobooks : les ventes d’audiobooks sont en forte croissance. Un auteur peut percevoir entre 25% et 40% des revenus sur Audible, Storytel ou d’autres plateformes.

J.K. Rowling a gagné des centaines de millions grâce aux films Harry Potter et aux produits dérivés, bien plus que grâce à la vente des livres. En 2024, le marché des livres audio a connu une expansion notable en France, avec des plateformes comme Spotify offrant désormais jusqu’à douze heures d’écoute par mois à leurs abonnés premium, ouvrant ainsi de nouvelles sources de revenus pour les auteurs.

Les conférences, ateliers et formations

Certains écrivains ne se limitent pas aux ventes de livres pour gagner leur vie. Ils monétisent leur expertise via des conférences, des formations et des ateliers d’écriture.

• Conférences et interventions : Un auteur peut être invité à des événements littéraires et être payé plusieurs milliers d’euros pour une conférence.
• Cours et formations en ligne : Certains auteurs créent des formations pour aider les écrivains en herbe à publier leur livre, avec des prix allant de 100€ à plusieurs milliers d’euros par programme. Par exemple, Bernard Werber propose des stages d’écriture payants en complément de ses livres.

Le crowdfunding et les abonnements

Les plateformes comme Patreon ou Kickstarter permettent aux auteurs de financer leurs projets autrement.

• Crowdfunding : certains écrivains financent leurs livres via des campagnes participatives. En échange, les contributeurs reçoivent une édition spéciale, des bonus ou un accès privilégié aux coulisses du livre.
• Abonnements (Patreon, Substack, etc.) : des auteurs proposent des contenus exclusifs via un abonnement mensuel, créant ainsi un revenu récurrent. Certains auteurs de web novels vivent exclusivement de leurs abonnés sur Patreon.

Un écrivain ne dépend pas uniquement des ventes de ses livres pour gagner sa vie. Entre les droits d’auteur, les ventes, les adaptations, les formations et le crowdfunding, il existe de nombreux leviers pour monétiser son talent. Mais tout dépend de la stratégie choisie : édition traditionnelle avec des avances et une diffusion large, ou auto-édition avec un meilleur contrôle des revenus.

Découvre comment utiliser les exemplaires auteurs pour promouvoir ton livre et décupler tes ventes !

Quand on pense aux écrivains, on imagine souvent des best-sellers vendus à des millions d’exemplaires et des auteurs vivant confortablement de leur plume. Mais la réalité est bien différente. Le revenu d’un auteur dépend fortement du mode de publication choisi. Entre l’auto-édition sur Amazon KDP et l’édition traditionnelle, les écarts de rémunération sont énormes. Alors, combien peut réellement gagner un écrivain par livre vendu ? Analysons les chiffres.

Les revenus d’un auteur en édition traditionnelle

Dans le circuit classique, un écrivain signe un contrat avec une maison d’édition, qui se charge de l’édition, de la distribution et de la promotion du livre. En échange, l’auteur perçoit un pourcentage sur chaque vente : ce sont les droits d’auteur. Voici ce que cela représente concrètement :

• Livre broché en librairie : 8% à 12% du prix de vente
• Livre numérique (ebook) : 15% à 25% du prix de vente

Les autres frais : 

• 14% pour l’éditeur
• 16% pour l’imprimeur et fabricant du livre 
• 11% pour le distributeur
• 6,5% pour le diffuseur
• 36% pour les points de vente
• 5,5% pour l’État au titre de la TVA

Prenons un exemple avec un livre papier vendu 20€ en librairie :

• À 8% de droits d’auteur, l’écrivain touche 1,60€ par vente.
• À 12%, il gagne 2,40€ par livre.

À cela s’ajoute parfois une avance sur droits d’auteur, mais elle n’est pas garantie, surtout pour un premier roman. Un auteur débutant peut espérer une avance de 2000 à 5000€, mais ne touchera rien d’autre tant que cette avance n’aura pas été « remboursée » par les ventes du livre.

L’accompagnement en édition traditionnelle

Beaucoup d’auteurs pensent qu’une maison d’édition prend tout en charge, mais la réalité est souvent plus nuancée. Quand un auteur signe avec une maison d’édition, il bénéficie en théorie d’un accompagnement éditorial et commercial. Voici ce qui est généralement pris en charge :

• Correction et relecture : L’éditeur propose un travail éditorial approfondi (réécriture, corrections, mise en page).
• Conception de la couverture : L’éditeur fournit une couverture professionnelle.
• Impression et distribution : Le livre est référencé et peut être commandé par les librairies physiques et en ligne.
• Promotion et marketing : Dans certains cas, la maison d’édition met en place des actions de promotion (relations presse, envoi de services de presse aux journalistes et influenceurs).

Mais attention, tous ces services ne sont pas systématiques. La plupart des maisons d’édition ne font la promotion que des auteurs qui vendent déjà bien. Pour un nouvel auteur, cela signifie souvent :

• Aucune mise en avant particulière en librairie : son livre sera disponible à la commande mais rarement en rayon.
• Peu ou pas de budget marketing : à lui de gérer sa communication (réseaux sociaux, événements, démarchage presse).

En clair, sauf à être une figure reconnue ou à signer un contrat avec un grand éditeur, un auteur en édition traditionnelle doit assurer lui-même une grande partie de la promotion de son livre.

Les revenus d’un auteur en auto-édition sur Amazon KDP

Avec l’auto-édition, l’auteur publie lui-même son livre sur une plateforme comme Amazon KDP, sans passer par un éditeur. L’avantage ? Il garde un contrôle total sur ses ventes et perçoit une part bien plus importante du prix de vente.

Voici les pourcentages appliqués sur Amazon KDP :

• Ebook : 70% du prix de vente (si vendu entre 2,99€ et 9,99€)
• Livre broché : environ 60% du prix de vente, moins les frais d’impression

Exemple avec un ebook vendu 9,99€ : à 70%, l’auteur touche 6,99 € par vente, contre seulement 2,50€ en édition traditionnelle. Avec un livre broché vendu 20€, après impression et commissions Amazon, il peut récupérer environ 6 à 8€ par exemplaire, contre 1,60 à 2,40€ en maison d’édition.

Pour savoir combien tu peux gagner sur Amazon KDP, lis mon article sur les redevances.

Auto-édition vs Édition traditionnelle : qui gagne le plus ?

Si l’on compare ces chiffres, l’auto-édition offre un revenu par livre trois à quatre fois plus élevé qu’une maison d’édition. Mais cela ne signifie pas forcément que tous les auteurs autoédités gagnent plus. Le succès d’un livre autoédité repose sur :

• Une bonne stratégie marketing
• Une visibilité sur Amazon et les réseaux sociaux
• Une bonne connaissance des best practices Amazon (fonctionnement du SEO Amazon, construction d’une fiche produit idéale…)

Un auteur autoédité qui vend 1 000 exemplaires d’un ebook à 9,99€ gagne 6 990€. Un auteur en édition traditionnelle, pour le même nombre de ventes, gagne 2 500€. Si le premier arrive à vendre 10 000 exemplaires par an, il génère un revenu de 69 900€. Ce chiffre est accessible aux auteurs bien positionnés sur Amazon, alors qu’en édition traditionnelle, seuls quelques écrivains atteignent ce niveau de revenus.

Autres avantages non négligeables de la publication sur Amazon KDP : 

• visibilité mondiale immédiate
• vente internationale sans gestion de douanes
• automatisation des ventes

Découvre 10 avantages à publier sur Amazon KDP dans mon article.

Faut-il choisir l’auto-édition pour gagner plus ?

• L’édition traditionnelle offre un accompagnement sur la correction et la mise en page, mais laisse souvent l’auteur gérer seul sa communication et la vente de son livre.
• L’auto-édition demande plus d’efforts en amont, mais permet de garder un contrôle total sur les revenus et la visibilité.

Si l’objectif est d’être accompagné et de bénéficier d’un réseau de distribution plus large, l’édition traditionnelle peut être une option. Mais si le but est de maximiser ses revenus et de garder la main sur son livre, l’auto-édition via Amazon KDP est souvent plus rentable à long terme.

Si tu veux augmenter tes revenus d’écrivain, il ne suffit pas de publier un livre et d’attendre que les ventes décollent. Une bonne stratégie peut faire toute la différence. Voici plusieurs méthodes pour gagner plus par livre, en particulier avec l’auto-édition via Amazon KDP.

1. Optimiser le prix de vente pour maximiser ses gains

L’un des leviers les plus puissants pour gagner plus d’argent est le bon positionnement tarifaire.

• Ebook : Utilise le comme prix d’appel. Un prix attractif (entre 2,99€ et 4,99€) encourage les nouveaux lecteurs à tenter l’expérience.
• Livre papier : Un prix plus élevé entre 15€ et 20€ séduira les amateurs de format papier, ou ceux qui n’hésitent pas à acheter ton livre.

2. Décline ton livre sous tous les formats possibles

Si tu te limites à un seul format, tu laisses de l’argent sur la table. Il est indispensable de t’adapter aux préférences de lecture de ton public.

• L’ebook : 68% des ventes de livres numériques se font sur Amazon, et le marché du digital représente 21% des ventes de livres. Laisse ta part à la concurrence si tu veux, mais ce serait dommage.
• Le broché : beaucoup de lecteurs veulent du papier entre les mains. Certains n’achèteront jamais un ebook. Pourquoi se priver d’eux ?
• L’audiobook : la consommation de livres audio explose. Entre les trajets en voiture, le sport ou les transports en commun, de plus en plus de lecteurs écoutent leurs livres au lieu de les lire. Si tu veux capter tous les profils d’acheteurs, l’audiobook est un excellent levier.

Moralité ? Sois partout. Plus tu proposes de formats, plus tu multiplies tes chances de vendre.

3. Exploite les outils Amazon KDP pour vendre en continu

L’auto-édition ne se limite pas à la mise en ligne d’un livre. Amazon KDP propose des outils puissants pour décupler tes ventes.

• Amazon Ads : La publicité Amazon permet d’apparaître dans les recommandations et les recherches des lecteurs ciblés. Résultat? Plus de visibilité, plus de ventes.
• KDP Select : En échange d’une exclusivité temporaire sur Amazon, tu obtiens des mises en avant stratégiques. Une belle opportunité pour lancer un livre en force.

Mais le vrai secret, c’est le cross-selling. Deux leviers incontournables pour ça :

• Les séries : Un lecteur accroché à un premier tome achètera les suivants sans hésiter. Plus tu as de volumes, plus tu génères des ventes automatiques.
• La page auteur Amazon : Un espace dédié à tous tes livres, accessible en un clic. Si un lecteur aime ton style, il verra directement tes autres ouvrages et pourra les acheter sans effort.

Découvre dans mon article comment décupler tes ventes avec le cross selling sur Amazon KDP.

4. Construis une audience pour vendre plus facilement

Les écrivains qui gagnent bien leur vie ne comptent pas uniquement sur Amazon. Ils créent leur propre communauté pour fidéliser leur public.

• Une newsletter : Un canal direct pour parler à tes lecteurs et leur proposer tes nouveaux livres dès leur sortie.
• Les réseaux sociaux : Instagram, TikTok (BookTok), YouTube… Peu importe le format, le but est de créer du contenu engageant autour de ton univers d’auteur.
• Un blog ou un podcast : Partager ton expertise peut attirer du trafic et convertir des visiteurs en acheteurs.

Un lecteur fidèle, c’est un lecteur qui achète plusieurs de tes livres. Marc-Édouard Nabe, en lançant son concept d’« anti-édition », a déclaré : ‘Je perçois en droits d’auteur une part plus large du prix de vente de mon livre.’ Son roman ‘L’Homme qui arrêta d’écrire’, auto-édité en 2010, a été un succès commercial avec près de 10 000 exemplaires vendus en une année.